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Mon petit tour d'Asie du Sud Est
25 avril 2011

Au milieu de toutes ces iles philippines, laquelle choisir?....cap sur Bohol!

Je ne sais pas pourquoi, cela fait longtemps que je veux voir à quoi ressemblent les Philippines, c’est donc tout naturellement, que, non loin de là, je vais y faire un petit tour. Mais les Philippines ça veut dire y aller en avion, et prendre des bateaux tout le temps pour connecter les iles….de quoi de faire cogiter pendant qq nuits, et oui dès qu’il s’agit de transports « non communs », je suis de nature inquiète ! Pourtant il semblerait que les Philippines ne soit pas un pays fait pour s’inquiéter, mais bon je suis comme ça, et je pense que dès que je serai les doigts de pieds en éventail sur une plage, je ne m’inquièterai plus trop.

Dès mon arrivée à Cebu, sur l’ile de Cebu, après 3 ou 4 petites heures de sommeil et 5h d’attente à l’aéroport de Manille (du reste très agréable comme aéroport), je pars immédiatement au port pour voir si je peux prendre un bateau car je n’ai pas envie de rester dans cette grande ville où le chauffeur de taxi qui m’a amenée de l’aéroport me fait faire des tours de parking de centre commercial pour faire du chiffre ! C’est pas Manille, mais c’est tout de même une grande ville ! Quelle chance, le prochain bateau pour l’ile de Bohol, part dans 30 min !

3h plus tard, me voici à Tagbilaran, sur l’ile de Bohol, et je me dis « maintenant je vais où ? » L’office du tourisme donne plein de renseignements et je me rends compte qu’à cette heure ci (il est déjà plus de 17h) je n’ai pas 50 options, je décide donc d’aller sur l’ile de Panglao, et plus particulièrement sur Alona Beach. Je suis passée sur 3 iles différentes en moins de 5h de temps ! Non en fait Panglao est reliée à Bohol par un pont, et ce n’est pas très long pour y aller, juste un « habal habal » (tricycle à moteur) pour rejoindre la gare de bus, un jeepney (jeep customisée avec «3 rangées de bancs, transport overblindé) pour rejoindre Panglao, et une moto pour rejoindre Alona Beach et au moins un logement pas cher (mais spartiate) car le logement aux Philippines semble légèrement dépasser mon budget !

Malgré ma cage à lapin, il y a une piscine, alors que la plage est à 5 min ! J’ai aussi expérimenté presque tous les transports possibles sur les iles (restent le bus normal, si normal puisse t-il être, et le bangka, les barques pour les petites distances). Si tranquilles que ça les Philippines ? Ca semble être du sport !! Un petit diner (poulet au barbecue/riz, le 1er d’une loooooongue série !) et au lit, je semble être la seule dans l’hôtel (qq bungalows sont occupés), ça va faire du bien une bonne nuit de sommeil !

Mes 2 journées sur Alona Beach vont se résumer à nager, lire 3 pages puis m’endormir, nager, dormir, manger, nager avec masque et tuba, dormir, et parcourir Alona Beach en long et en large….ce qui évidemment entraine de beaux coups de soleil, qui, ajoutés aux innombrables boutons de moustiques, me font passer des nuits assez agitées, d’où le besoin de dormir sur la plage ! La partie la plus « peuplée » d’Alona beach est une succession de resorts, de restos et de centres de plongée, assez pouet pouet ma chère, mais 2 bars proposent des concerts live assez sympas avec de bonnes vieilles chansons qui nous rajeunissent !

Alona_1

Plage privée? Presque!

Alona_2

Alona_3

Alona_4

Panglao_1

Festival d'étoiles sur la plage!

On m’avait dit que les philippins sont très accueillants et très gentils, en effet dès le 1er soir je suis invitée à boire le rhum local, le « Tanduay », avec une bande de jeunes, et nous finissons la soirée à danser sur la plage ! J’ai aussi eu la chance qu’un beau philippin me charcute le pied pour extraire qq épines d’oursins, ceci sous le regard de tous ses potes !

Ici aux Philippines plus qu’ailleurs, je me demande régulièrement où je suis. Il y a la plage de partout ou presque, une végétation tropicale, une population mi-asiatique mi-latino, une langue qui mélange consonances locales et espagnoles, des noms de ville et d’iles aussi à consonance espagnole (Negros, Carmen, Puerto Princesa….L’héritage espagnol est bien là, avec une ou plusieurs imposantes églises dans chaque ville, et une population très croyante. Si j’étais déjà allée au Mexique, je pense que je pourrai comparer les Philippines au Mexique. Ce sont de fervents catholiques (roman catholic, attention !), bien sur les bus sont protégés par Dieu, les chauffeurs se signent avant de démarrer, on fait son signe de croix avant de manger et, à peine des gens me parlent ils, que la question fuse immédiatement : « où est ton mari ? »….à l’instar d’Elisabeth Gilbert, auteur du très rigolo « Mange Prie Aime » que je viens de finir (très bon bouquin quand on est en voyage), qui dit qu’à Bali il faut répondre « pas encore » à la question « es tu mariée », ici ils demandent illico où es ton mari si tu es seule. Pas d’option, je suis forcément mariée ! Un petit copain ça peut marcher ? Je répète donc mon mensonge à longueur de journée en disant que mon mari a du rentrer en France la semaine dernière pour son travail, et que je reste 3 semaines seule ici, mais qu’après je rentre pour le rejoindre. Je verrai bien quelle version j’adopterai à Bali ! Néanmoins, beaucoup de Philippin(e)s sont encore célibataires, probablement au grand désespoir de leurs parents, mais je n’ai pas envie de me lancer dans des explications sur les couples français ! Sinon les philippins sont vraiment adorables et souriants, ils n’hésitent pas à venir discuter (avec leur répertoire de questions) et parlent assez bien voire très bien anglais pour la plupart, adultes et enfants. Le truc rigolo est qu’ils nous appellent « Ma’am », l’horreur, mais c’est juste une marque de politesse ! Sinon les hommes boivent beaucoup, le rhum Tanduay ou la fierté nationale, la bière San Miguel, et je trouve qu’ils fument beaucoup aussi. Je dois reconnaitre que, comme les cambodgiens, ils sont assez charmants, évidemment souvent musclés et avec la peau dorée, et imberbes ! Mais je m’égare, puisque comme chacun sait, je suis mariée et je retrouve mon mari bientôt…. Les femmes sont très belles aussi, de beaux cheveux longs et noirs (qu’elles n’arrêtent pas de peigner !), de grands yeux noirs, et de très beaux visages.

Le 2eme jour, sur la plage, je rencontre un groupe d’amis qui fait un pic nic. Ils (Almira, Jannah, Jeffrey, Hannah, et le petit JB de 3 ans) m’invitent à me joindre à eux, ils sont juste adorables et très souriants, et se prennent en photos en rigolant tout le temps.

Alona_5

Les pin ups!

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Les mêmes vues de dos!

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Alooooona!!

Lorsque je leur dis que le lendemain je vais louer un scooter pour explorer un peu l’ile de Bohol et aller aux Chocolate Hills, ils me disent qu’ils vont eux aussi à Chocolate Hills : je les retrouve donc le lendemain à Tagbilaran (où j’assiste 5 min à la messe – ultra blindée – des Rameaux) et nous partons tous ensemble en scooter, moi avec mon gros sac attaché tant bien que mal sur le scooter car je prévois de tourner sur Bohol pendant 2 ou 3 jours.

C’est juste super d’avoir été avec eux car non seulement ils sont vraiment adorables, mais en plus j’ai vu plein de choses que je n’aurai pas vues seule, car je serai allée directement aux Chocolate Hills. Avec eux, j’ai vu les chutes de Mag Aso, la tour de guet de Punta Cruz, et les Chocolate Hills depuis le pic Sagbayan, où un jardin est aussi aménagé pour les enfants (et pas que…). A chaque étape, ils prennent des tas de photos en faisant les fous, c’est très plaisant d’être avec eux. Nous finissons la journée en plein cœur des Chocolate Hills, où nous voyons le coucher du soleil.

Mag_Aso_1

Les chutes de Mag Aso

Mag_Aso_2

Watch_Tower_1

Punta Cruz Watch Tower

Sagbayan_peak_1

Sagbayan Peak, d'où l'on peut voir les Chocolate Hills

Sagbayan_peak_2

C'est bien vrai ça!

Sagbayan_peak_3

Sagbayan_peak_4

On s'est bien amusés dans Kids Town!

Mais que sont donc ces Chocolate Hills ? Ce sont des collines, qui se sont formées il y a des milliers d’années, grâce à une accumulation d’alluvions. Les pluies et les infiltrations d’eau de mer ont creusé des espaces et le résultat est une succession de 1200 dômes, qui prennent une couleur chocolat à la saison sèche, d’où le nom de Chocolate Hills. Bon, nous sommes en saison sèche mais les Philippines ont connu des pluies plus abondantes que d’habitude, donc le chocolat est un peu vert, mais ça n’enlève rien au charme de ce site incroyable où ces dômes se succèdent à perte de vue ! Et cerise sur le gâteau, nous assistons au coucher du soleil ! L’occasion bien sûr de faire plein de photos !

CH_1

Un peu choco quand même!

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CH_3

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CH_5

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Petit détail, nous sommes le dimanche des Rameaux (ici ils bénissent des feuilles de palmiers tressées), donc en pleine semaine sainte….pas mal de visiter les Chocolate Hills pendant la semaine de Pâques (pour faire parfait j’aurai dû attendre une semaine et venir le jour de Pâques!). Quelle excellente journée en leur compagnie! Nous nous quittons un peu tristes, eux repartent sur Tagbilaran, je vais rester dormir à Carmen pour rentrer tranquillement en 2-3 jours sur Tagbilaran avec mon scooter.

A Carmen, je continue mon régime « poulet-riz » (j’ai l’impression d’être au Zimbabwe où j’ai passé 6 semaines à manger du poulet et du riz, ou des frites pour les grands jours, et que je suis revenue avec 5kg de plus et une acné digne d’un ado de 15 ans en prime !) et je joue au Scrabble en anglais avec un ado qui me met la pâtée….purée c’est dur le Scrabble en anglais (déjà qu’en français je suis pas très douée !).

Le lemdemain, je rencontre Billy et sa femme Nene au marché (toujours grâce à la fameuse question sur mon mari!), et ils m’invitent à venir discuter et boire un verre chez eux. Billy est dentiste, avec le cabinet littéralement dans le jardin, et les patients passent voir s’il est dispo ou non pour arracher une dent ! Lovely…Ils ont une très grande maison (avec le wifi !), où vit encore une de leurs filles, Fera, 3 enfants (je ne sais pas trop à qui appartiennent ces enfants !) et 3 nourrices, une pour chaque enfant. La maison est entourée d’un beau jardin, et de divers enclos avec coqs (les Philippins adorent les combats de coqs, je ne suis pas sure d’avoir envie d’en voir un), cochons, poulets, chiens….bref, une famille qui vit bien ! Le mari de Fera travaille en Arabie Saoudite, comme beaucoup de philippins ou philippines, qui travaillent ou ont travaillé aux Emirats, à Taiwan, à Singapour….il y a apparemment de bonnes opportunités de travail là bas, mais avec des salaires discutables et parfois des employeurs qui ne respectent pas leurs engagements. On passe du temps à discuter et ils me disent que je devrai rester qq jours à Carmen, je suis la bienvenue chez eux….je finis donc par accepter l’invitation et nous allons chercher mes affaires pour une étape chez l’habitant ! Je suis traitée comme une reine avec ma propre chambre et des repas gargantuesques ! Je goute une préparation d’algues vert fluo très bonnes, ainsi que des rouleaux d’un mélange de manioc et de sucre roux cuisinés dans une feuille de bananier, un régal pour le gouter ! Le soir, je les accompagne à la fête d’anniversaire de la voisine, où là encore un festin nous attend, avec un cochon de lait cuisiné à la broche, une viande tendre et une peau croustillante, un régal ! De ma chambre, j’entends Billy qui écoute des vieux rocks depuis sa chambre, Metallica, Scorpion, Nirvana, trop bon. Ca me fait penser à mon papa, minute nostalgique…

Carmen_1

Le cabinet!

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L'église de Carmen

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L'un des coqs de combat de Billy!

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La famille!

Je me réveille tôt grâce à un concert de chants de coqs, d’aboiements, de « Jingle Bells » sur synthétiseur (horrible !) et je passe la matinée à discuter avec Nene, la femme de Billy, qui apparemment n’a pas envie que je parte. Je n’ai pas trop envie non plus, d’ailleurs j’ai mal au ventre, un signe que qq chose ne va pas. Peu avant midi je quitte Carmen, et je comprends vite pourquoi j’avais mal au ventre….c’était surement un signe pour me dire « ne pas tout de suite, ça craint ». En effet, à peine sortie de Carmen, il commence à pleuvoir. Je m‘arrête dans un village pour m’abriter, et repars lorsque ça se calme….sauf que plus loin c’est pire ! Je roule donc plus d’une heure à la vitesse d’un escargot, pour ne pas glisser, et pour couronner le tout mon scoot tombe en panne, probablement à cause de toute cette eau ! Heureusement dans ces pays les réparateurs ne sont jamais bien loin, un gars me fixe ça, le scoot repart mais il toussote encore pas mal, vraiment je ne me sens pas en sécurité, et je suis trempée, gelée, mes sacs à dos dégoulinent, tout doit être trempé à l’intérieur !

C’est avec difficulté mais soulagement que j’atteins enfin Loboc, et plus particulièrement Nuts Huts, des huttes perdues dans la jungle, d’ailleurs je me demandais bien où j’allais (heureusement qu’il y avait un panneau !), le chemin pour descendre à Nuts Huts étant….très local ! Et après le chemin, une bonne centaine de marches pour descendre, qu’il faudra bien remonter un jour ! Ca vaut le coup néanmoins, le Lonely décrivant Nuts Huts comme une sorte de Shangri La au milieu de la jungle et bordant la rivière….en effet, les bungalows se succèdent dans un jardin qui borde la rivière, le restaurant et l’espace détente surplombant la jungle et la rivière, c’est très reposant. Et surtout je n’ai qu’une envie : prendre une douche et me sécher, mettre un pull et faire sécher mes affaires ! Enfin dans la jungle c’est tout relatif, c’est tellement humide qu’il faudra attendre les iles pour que ça sèche ! Je rencontre ici 3 français, dont un couple (Evelyne et Antoine) qui habite….Morestel ! et une jeune fille (Laurence) expatriée à Hong Kong. Nous nous entendons très bien, nous espérons bien nous revoir avec Evelyne et Antoine, qui sont à la fin de leurs vacances aux Philippines et qui m’ont donné qq pistes pour les prochains jours ! Nous passons une bonne soirée, avant ça Laurence et moi avons fait un petit plouf dans la rivière avant un bon massage : ici c’est différent de ce que j’ai pu expérimenter auparavant ; les masseuses utilisent la pulpe de leurs doigts et la paume de leur main pour pétrir et étirer les muscles, presser qq points d’acupunture….après cette journée assez difficile sous la pluie c’est un bon moyen de se relaxer.

Loboc_1

La rivière Loboc

Loboc_2

Loboc_3

Laurence, Antoine et Evelyne (et un autre pensionnaire derrière qui fait coucou!)

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A la one again sur mon scoot!

Séjourner à Nuts Huts c’est un peu comme le trek dans la jungle, on se réveille et on s’endort avec les bruits de la jungle, juste ça. Du courage pour grimper toutes ces marches avec le sac à dos, on se dit au revoir et c’est reparti pour la dernière journée de moto, pour être honnête j’ai un peu hâte de m’en débarrasser, au Laos avec Tasja ça allait mais là toute seule je le sens moyen! Déjà sur le chemin de terre mon sac à dos n’arrête pas de tomber (fixation de fille) et, en sortant de Loboc, me voilà de nouveau sous la pluie pour les derniers kilomètres ! Mais quelle plaie, je croyais que c’était la saison sèche aux Philippines !

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L'église de Bohol

Pour me mettre à l’abri j’en profite pour m’arrêter voir les tarsiers, le plus petit primate au monde (en fait c’est pas vraiment le tarsier mais on ne va pas rentrer dans des considérations scientifiques !). Ce qui en fait un animal attachant n’est pas seulement sa taille, mais ses grands yeux qui fixent le vide, et ses mains qui agrippent les branches comme s’ils avaient peur de tomber ! Et puis c’est vrai que c’est tout petit, c’est trop mignon !

Loboc_5

Troooooooop mignon (note pour canard : non je ne l'ai pas pris dans mes bras, ça a l'air tout fragile je voulais pas les toucher!)

Je finis donc sous la pluie et redoute un peu l’arrivée à Tagbilaran, vais-je retrouver la rue de la loc de moto avec la circulation et la pluie ? Ouf pour ce coup là je ne suis pas blonde et je trouve tout de suite ! Gigi, la proprio, est toute désolée de me voir dans un tel état, c’est vrai que je dois faire un peu pitié et ça doit être pire à l’intérieur du sac ! Pour la suite du voyage, j’hésite entre attendre le ferry pendant 5h pour aller sur l’ile de Siquijor, ou prendre un bangka pendant une heure pour me rendre sur l’ile de Pamilacan dont Evelyne et Antoine m’ont parlé, apparemment une ile très peu touristique et très authentique. Comme j’ai un grand besoin d’arriver rapidement à ma prochaine destination, je choisis Pamilacan ! Gigi me propose gentiment de m’emmener en scoot jusqu’à la ville suivante (moins de 10km) où on prend les bangkas pour aller sur Pamilacan. Et voilà qu’un bangka est prêt à partir lorsque nous arrivons, quelle chance ! Entre temps le soleil est réapparu, ça tape fort maintenant ! Me voilà donc partie pour une heure de bangka avec des locaux, et l’un des passagers est le proprio de cottages donc je pense que mon logement est tout trouvé !

Le bangka c’est vraiment sympa (quand la mer n’est pas agitée), ça ne va pas trop vite, ça discute filipino, et ça ne coute pas cher. Une heure après me voilà dans mon cottage les pieds dans l’eau, à marée haute je suis littéralement à 1m de l’eau et de la plage de sable blanc, sous les cocotiers ! Et Pamilacan c’est juste un grand village avec qq cottages en bord de mer pour les qq touristes qui restent dormir. Quand j’arrive, je suis la seule touriste, la plupart des touristes, surtout des philippins, mais aussi d’autres, qui viennent de l’ile de Panglao, viennent pour la journée, pour voir les dauphins et faire du snorkeling car il y a d’exceptionnelles formations de coraux et beaucoup de poissons par ici. Moi j’attendrai un peu, pour l’instant je me détends sur ce petit paradis !

Je voudrai parler d’un point auquel je pense souvent mais que je ne développe jamais, ce sont les sacs plastiques. Oui je pense qu’il est important de parler des sacs plastiques qui ont toute leur place dans ce blog ! Bon Pamilacan n’est pas the best rubrique pour en parler car ici pas grand-chose à acheter, et en plus les locations c’est « full board », 3 repas inclus (pas vraiment de resto sur l’ile), donc pas de petits pains et de biscuits et de fruits à acheter. 

Quand chez nous on se retrouve comme des cons à la caisse d’Ikea ou Décathlon parce qu’on a acheté plein de trucs et qu’ils ne distribuent plus de sacs en plastiques, ici c’est la fête du sac plastique. Un pour mettre les bananes et un pour mettre la bouteille d’eau et un autre pour l’anti moustiques et un dernier pour le tout….ils donnent des sacs plastiques pour tout ! Alors il fait vite réagir et dire (non merci pas de sac plastique – quand on a déjà un stock qui fait office de sacs poubelle !). Et bien évidemment ces sacs plastiques finissent par faire office de décoration dans la rue, enfin y a plus joli comme décoration ! Je crois qu’il y a encore du chemin à faire avant le presque 0 sac plastique ici, mais je suis contente sur Pamilacan y a l’air d’en avoir beaucoup moins (y a des emballages qui traient, cependant).

A bientot pour la suite des aventures sur ce petit bout de paradis!

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Commentaires
C
ca donne envie the philipan trip !<br /> Puré, et je savais pas que c t labas le tarsier, trop mignon, tu en as pris un dans les mains ?<br /> Et trop forte le trip en scooter, la tu m'épates grave...ti es une vrai rideuse mon poussing !
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